
Un nutrithérapeute français s’est amusé a comparer le paracétamol au cannabidiol (CBD) pour l’apaisement de nos douleurs chroniques. Voici ce qu'il rapporte.
Le paracétamol, composé chimique utilisé comme un antidouleur est un incontournable en France et partout dans le monde. Plus de cent millions de boîtes sont consommés chaque année en France.
Quant au CBD, cette molécule fait partie des nombreux cannabinoïdes présents dans le chanvre, aussi appelé cannabis. A l’inverse de l’actif le plus connu de la plante, le delta-9-tétrahydrocannabinol, le CBD n'a pas d'effet stupéfiant.
Récemment, Jean Paul Curtay, nutrithérapeute et auteur membre du Centre de Formation en Nutrithérapie et Phytothérapie Appliquées (CFNA) situé à Namur (Belgique) a publié dans la revue scientifique We demain, une chronique dans laquelle il explique que les antalgiques et anti-inflammatoires font partie des médicaments qui tuent le plus, notamment en raison des surdosages.
Pour éviter des éventuels surdosages, le professeur Jean Paul Curtay désigne le CBD comme étant une possible alternative. Surtout lorsque l’on sait qu'aujourd’hui, en France, douze millions de personnes souffrent de douleurs chroniques.
Selon lui, plusieurs études affichent l’existence d’effets antalgiques, anti-inflammatoires et anti-nausées.
En France, des mélanges de CBD et de THC pourront bientôt être prescrits aux patients. Une étude sur 3000 volontaires devrait débuter en ce mois de janvier. Dans certains pays d’Europe et d’Amérique du Sud, dans plusieurs états américains, au Canada et en Israël, son utilisation est instaurée, ou en cours d’expérimentation.
D'autre part, ce cannabis médical pourrait apaiser les dommages causés aux nerfs ainsi que la spasticité musculaire pour les personnes atteintes de sclérose en plaques ou ayant subi un AVC. Pour les épileptiques aussi, il serait bénéfique.